#ClubUnesco – Ecole de la paix #4

Les actions de l’École de la paix

Le recours à la création artistique fait déjà partie de notre panoplie lorsque nous permettons à des enfants et des jeunes de s’exprimer, notamment, par le dessin, la peinture et la poésie.

En faisant peindre des enfants d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, l’un de nos partenaires, l’association Constellation, agit précisément pour leur développement humain, économique et culturel avec le « motto » : « L’art pour faire grandir et relier les enfants dans le monde ».

Nous avons directement mis l’art au service de la construction de la paix lorsque, d’une expérience en Colombie, nous avons fait une action d’éducation globale. En effet, nous intervenons dans une des régions les plus violentes du pays, l’Uraba, afin de lutter pour la vie et pour un développement respectueux des traditions et de l’environnement. Il s’agit d’un projet à dimension humaine, et au-delà de l’art pour l’art, d’être solidaire de la création d’un centre culturel dans cette région de Colombie où il constituerait une alternative à la culture de violence qui continue d’y sévir.

L’École de la paix choisissait également de fabriquer un outil pédagogique basé sur une série de six toiles de Kintana « Lettres noires ; calligraphie de l’origine » (cf dessin) qui est une représentation de l’aventure humaine dans son environnement, une allégorie, à la fois, du développement durable et du vivre-ensemble. L’artiste, pénétré de ses convictions, parlait bien, lui, d’un « camino por la paz », d’un chemin pour la paix.

Dans la grande promesse d’une culture de la paix qu’il faut fonder sans relâche, il est bien de notre vocation de montrer toute l’importance du rêve artistique pour accéder plus sûrement à la réalité de la paix.

Par Richard Pétris, Président de l’École de la paix, Grenoble (38), France

 

Visuel : Christine Spengler, Enfants nageant dans le Mékong, 1974, détail

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