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#Vendredi lecture – Anachroniques, Daniel Arasse

#Vendredi lecture – Anachroniques, Daniel Arasse

 

Daniel Arasse (1944-2003) est l’un des plus éminents historiens de l’art de notre époque. Bien que son domaine de spécialité concerne Léonard de Vinci, dont il a écrit plusieurs monographies, et la Renaissance italienne, son intérêt s’est souvent tourné vers d’autres artistes et époques. Il écrit en 1992 Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture[1], un recueil de plusieurs de ses ekphrasis destiné à interroger le dialogue entre l’œuvre et son regardeur. A cet ouvrage fait écho un second qui paraît quelques années plus tard, On n’y voit rien[2]Ce livre fait office, à bien des égards, de manifeste. S’extirpant des carcans académiques de la grande Histoire de l’Art – moquée gentiment entre les lignes – il écrit plusieurs dialogues entre un maître historien et son jeune disciple, démontrant à quel point l’érudition ne peut être séparée de l’observation et combien un esprit vif prévaut à un savoir infini. Il questionne le détail incongru d’œuvres étranges ou célèbres comme les fameuses Niñasde Velasquez. Avec une certaine malice et pédagogie, Daniel Arasse nous livre le fruit de son œil critique et acéré dans une forme ludique qui convient même aux moins initiés.

Ces dérives hors des sentiers de l’École florentine ne restent pas uniques. Après avoir livré un troisième ouvrage intitulé Histoires de peintures[3], qui confirme encore une fois le pouvoir de l’observation pour un historien de l’art, il est appelé à traiter d’un art plus contemporain. L’historien convoque alors sa plume et sa curiosité au service d’une analyse volontairement déviante, afin de dresser une monographie de l’artiste Anselm Kiefer[4](1945-). Cette escapade dans l’analyse contemporaine le pousse à interroger les limites de son expertise. C’est dans la préface du recueil que nous étudions aujourd’hui, Anachroniques, que Catherine Bédard nous livre cette réponse : « Daniel Arasse pose […] la question frontalement, notamment dans ses Histoires de peintures, pour préciser que l’art sur lequel il se sent autorisé à écrire est celui où il voit à l’œuvre la ‘‘relève contemporaine d’enjeux artistiques anciens’’[5]»[6]. Réfléchissant par le prisme de la portée intellectuelle de l’art d’hier et d’aujourd’hui, Daniel Arasse nous livre dans Anachroniques des réflexions vives et aiguisées.

Cet ouvrage se compose de dix textes écrits de 1993 à 2003. Daniel Arasse y consigne ses pensées autour d’artistes intimes et méditatifs, comme Andres Serrano, qui dans la grande tradition des transis, photographie dans sa série « Morgue » des cadavres presque christiques. Le second texte analyse le travail combiné de deux photographes, Alain Laframboise et Ian Paterson. Daniel Arasse compare ces deux maîtres de l’illusion photographique, du photomontage qui rejette le numérique. Encore une fois, à force d’observation il dégage de leurs travaux, si différents qu’ils sont, une mélancolie du souvenir et une contemplation intrinsèque. Vint ensuite le troisième texte, à propos de La Fermede Michael Snow. Cet artiste reprend la pellicule d’un film dans lequel figurent des vaches paisibles dans un pré. Ces pellicules ont ensuite été agrandies et montées pour enfin être présentées par l’artiste comme une œuvre d’art. L’historien de l’art interroge ce processus de raréfaction de la pellicule, de son montage à son exposition. Le quatrième texte concerne Anselm Kiefer, et le jeu de textes et d’images qu’il mène sur le terrain du souvenir – notamment de l’holocauste juif -. Daniel Arasse l’érige en Vulcain moderne, en démiurge créateur et gardien d’une mémoire déchirée. Revenant à une époque plus moderne, il fait un long détour par l’analyse de « La solitude de Mark Rothko », qui selon lui, « n’est pas actuel, […] n’est même pas contemporain, c’est un innovative modernist, quelque chose comme le dernier old master »[7]. Rothko, selon Daniel Arasse, serait un peintre expressionniste abstrait, aux œuvres monumentales caractérisées par leur intimité, entre mysticisme et humanité philosophique. L’historien le classe dans la catégorie du « sublime abstrait »[8], notamment par l’observation de ses Peintures noires, une série de toiles monumentales entièrement noires, dont le mysticisme coloriste atteint son paroxysme.

L’historien se dirige ensuite vers Cindy Sherman et sa photographie « féministe »[9] qui pose la question de l’identité des femmes dans une société vue par le prisme masculin. Il interroge la photographie de cette artiste à l’extérieur du succès qui fut le sien, le rapprochant des grottes maniéristes du XVIesiècle et du mythe de Narcisse. Comme un écho, il passe ensuite au travail de Max Beckmann et à ses miroirs. Ce peintre épris de natures mortes et de portraits dans la tradition cubiste se place dans la grande tradition des artistes du XVIIesiècle qui théorisent l’art comme une imitation de la nature, subordonnée aux grâces naturelles du monde. Le peintre utilise les miroirs comme une image de la nature, perfectible tant qu’elle n’est pas copie sous le pinceau de l’artiste. Il questionne la vraisemblance du reflet et la réalité dans ses toiles qui ne dépeignent pas le vrai, mais le vraisemblable. Le miroir se fait vecteur de l’émotion, de la profondeur du sujet. Ensuite, Daniel Arasse se fait exégète du travail d’Éric Rondepierre, dans un chapitre intitulé « Des images de rêve ». Il y questionne le voyeurisme aveugle du photographe dont la spécialité réside dans le fait de photographier des photogrammes. L’artiste interroge la matérialité de l’image cinématographique à travers ses extraits composés et décomposés d’images qui signifient selon lui la mort du corps filmique[10]. L’avant-dernier texte concerne le travail d’Alain Fleischer, une série photographique intitulée Exhibition. L’artiste photographie de nuit des projections d’images pornographiques sur les murs de villes diverses. Cette rencontre du public et de l’infiniment intime provoque une surprise et un malaise teinté d’amusement. Enfin, Daniel Arasse conclut avec « Ostinato Rigore », qui revient sur l’expérience artistique de James Coleman au Louvre, en confrontation à l’œuvre de Léonard de Vinci.

 

Anachroniques est donc un ouvrage aux thèmes extrêmement variés et curieux, qui ne cessent de bousculer une théorie définie de l’art. Daniel Arasse pense ses analyses comme des anachronismes domestiqués, contrôlés, atténuant leur caractère sauvage par des descriptions strictes et qu’il permet d’étendre en dehors des sentiers tracés grâce à son expertise incontestable.

 

Par Léa, en service civique Recherche et documentation.

[1]Daniel ARASSE, Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, Ed. Flammarion, 1992, réédition 1994, 2014.

[2]Daniel ARASSE, On n’y voit rien. Descriptions.Ed. Denoël, 2000, réédition Ed. Folio-poche 2002.

[3]Daniel ARASSE, Histoires de peintures, Ed. Folio, 2006.

[4]Daniel ARASSE, Anselm Kiefer, Ed. du Regard, 2010.

[5]« Peut-on se faire historien de son temps », Histoires de peintures, ibid., p. 333.

[6]Daniel ARASSE, Anachroniques, préface de Catherine Bédard, Paris : Ed. Gallimard, coll. Arts et artistes, 2006.

[7]Daniel ARASSE, Anachroniques, Ibid., p. 83.

[8]Ibid. p. 88.

[9]Ibid. p. 95.

[10]Ibid. p. 126.

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« Retour à la peinture. La revanche des années 80 » – L’ŒIL MAGAZINE #741, Février 2021

« Retour à la peinture. La revanche des années 80 » – L’ŒIL MAGAZINE #741, Février 2021

L’ŒIL Magazine (numéro #741) a publié dans son dernier numéro, un article mettant en lumière le regain d’intérêt pour la peinture des nouvelles générations d’artistes. Un sujet plutôt vaste qui permet de comprendre que le médium de la peinture traverse le temps, tout en restant ancré dans l’histoire de l’art occidentale. À l’occasion de cette réflexion la Fabrique de l’Esprit, se questionne elle-même face à la place de la peinture dans la collection Francès.

 

« Trop peu de peintres trouvent aujourd’hui la reconnaissance muséale qui leur est due »

– Daniel Templon

 

Depuis les années 1990, en France, une vision unique des médiums de l’art contemporain s’est forgée par des réseaux de galeries, des centres d’art, des puissants collectionneurs privés, et enfin par les musées. Les installations, la photographie, les performances et les vidéos étaient les nouvelles normes de l’art contemporain. À en oublier la peinture et ses peintres. Beaucoup d’artistes comme Robert Combas ou Hervé Di Rosa ont été oubliés : « une mise au ban ». Pourtant, aujourd’hui, la peinture réinvestit la scène institutionnelle française. Notamment par la grande rétrospective de l’artiste Gérard Garouste en septembre 2022 à Beaubourg.

Le plus difficile pour un artiste c’est de durer. La peinture est une « surface agissante faite de couleurs, de matières, de fonds et de formes, qui puisse offrir au regard des sensations et des émotions ». Des échanges nombreux sont créés lors de nouvelles expositions mêlant le travail des aînés et celui des jeunes. Ainsi une peinture se regarde à l’infini et s’interroge constamment notamment à travers ses échanges qui participent au renouvellement fécond de la peinture contemporaine.

Alejandro Campins, Circo (Série Letargo), 2019, pièce unique, huile sur toile, 38 x 55 cm, © collection Francès

La peinture est un médium qui pâtit de la négligence des institutions publiques parisiennes durant de longues années, se souciant à la diversité des publics et à l’innovation permanente. Mais il reste important sur le marché de l’art et auprès des collectionneurs.

Ainsi la collection Francès, par ses nouvelles acquisitions, montre cet attachement au médium de la peinture.  La nouvelle acquisition des toiles de Sergey Kononov, Meow et Le Sommeil, illustre cette passion pour la peinture pour le jeune artiste ukrainien de 27 ans. Une peinture qui interpelle ses regardeurs que l’on retrouve aussi auprès des œuvres de son aîné, Alejandro Campins par sa série Letargo. L’artiste explore la notion d’intemporalité dans les paysages qu’il crée, enfermant une ambiguïté temporelle.

 

Aujourd’hui en posant un regard sur la collection dans une volonté d’avoir une vue d’ensemble, nous découvrons que la peinture est présente à 30% au sein de la collection Francès. Autour du thème de l’excès de l’homme nous retrouvons des artistes de nationalité différentes, comme : Lynette Yiadom-Boakye, Hans Peter Feldman, Oda Jaune, Jean Rustin, Yan Pei-Ming, Michael Kvium ou encore Tony Bevan,  Nous retrouvons aussi la photographie, à hauteur de 35 % dans la collection représentée par Andres Serrano, Richard Avedon, Diane Arbus, Marck Cohen et bien d’autres. Puis la sculpture et les installations, avec les artistes Berlinde de Bruyckere, Tracey Emin ou encore Kader Attia. Le dessin est aussi un médium présent au sein de la collection (10%), notamment avec les œuvres de Stéphane Sautour, Sam Francis, Mircea Suciu ou encore Eric Manigaud. Enfin, la performance et la vidéo ne représentent qu’1% de la collection Francès avec une palette d’artistes internationaux comme Regina José Galindo ou plus émergents comme Justine Pluvinage.

 

Dans le cadre de dispositifs scolaires spécifiques, la Fabrique de l’Esprit valorise ces peintures auprès des plus jeunes, notamment à travers le thème de « L’impact de la couleur sur le regardeur ». Un moment d’échange et de réflexions entre lycéens et intervenantes autour de peintures et de la signification de leurs couleurs.

 

Image à la une : Sergey Kononov, Le Sommeil, huile sur toile, 2017, © collection Francès

 

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Africa 2020

Africa 2020

En cette année 2021, nous retrouvons un événement artistique de grande ampleur en dépit du contexte pandémique, qui aurait pu en sonner le glas : Africa 2020. Il est devenu urgent depuis la Biennale de Venise en 2019, dont le pavillon africain stupéfia par sa richesse artistique, de mettre à l’honneur ce prolifique et immense continent souvent oublié par l’Europe. L’Afrique, qui fut longtemps empreinte d’une image coloniale d’artistes traditionnels, ancrée dans les racines de leur culture autochtone, mérite véritablement à s’épanouir au-delà de ses frontières et à mettre à l’honneur ses ressources. Grâce à l’événement Africa 2020, l’on souhaite montrer la place primordiale que prend le continent dans la scène artistique contemporaine, que ce soit au sein du marché de l’art, avec des artistes dont la cote ne cesse de monter comme Enam Ghewonyo, ou dans la production artistique, avec de nouveaux artistes propulsés sur le devant de la scène, tels que Georgia Maxim, ou Josefà Ntjam.

Cette saison, extrêmement fragilisée par la pandémie, s’adapte pour maintenir sa programmation malgré une visibilité réduite. N’Goné Fall, commissaire générale de la saison Africa 2020, nous apprend dans le magazine Beaux-arts de février 2021 que l’événement a été ajusté pour les plateformes numériques. De cette façon, un colloque scientifique s’est produit sur Zoom et les réseaux sociaux relaient les artistes à l’honneur, afin de faire patienter le public, mais aussi les musées et les FRACs qui dédient leurs espaces à la saison. Nous pouvons penser au musée d’Art moderne de Paris, qui s’est investi dans la saison Africa 2020 en réalisant l’exposition « The Power of my Hands ». Cette exposition met en avant la création manuelle majoritairement féminine, photographie, poterie, broderie, peinture…

Les créatrices narrent à travers leurs œuvres une intimité brimée et taboue, mettant en lumière les difficultés d’un monde patriarcal à l’histoire coloniale. C’est notamment le cas de l’artiste Enam Gbewornyo, qui emploie des collants couleur chair dans ses œuvres, les seuls longtemps disponibles sur le marché. Le pouvoir de l’intime est démontré dans sa violence et son pouvoir politique. La saison Africa 2020 se veut donc être un espace d’expression, poétique et politique, pour ses artistes.

La saison est également un terreau fertile pour la création artistique. Des résidences d’artistes sont mises en place, comme celles que la Fabrique de l’Esprit a réalisé en partenariat avec la cité internationale des arts de Paris et l’institut Français. En 2019, la Fabrique de l’Esprit reçu donc Aimé Mpané, qui réalisa la série « mes-tissages », et en 2020 l’artiste Malebona Maphutse.

Africa 2020 revêt également un aspect pédagogique moins connu du grand public, mais qui comprend trois cents projets d’échange entre la France et l’Afrique. Des étudiants attendent des conditions sanitaires plus favorables pour pouvoir voyager, tout comme les artistes. L’UNESCO et l’Éducation Nationale ont également signé une convention pour promouvoir l’Histoire artistique africaine dans l’enseignement. Membre du mouvement des clubs français pour l’UNESCO depuis 2017, la Fabrique de l’Esprit s’inscrit dans cette démarche pédagogique, elle organise notamment un dispositifs complet au lycée Pierre Mendès à Péronne, et au lycée Jules Urhy à Creil dans l’Oise, sur le thème Africa 2020.

Les élèves créent une réflexion autour des œuvres d’artistes africains, tels que Pascale Marthine Tayou, ou Lynette Yadom-Boakye, dont certaines œuvres sont présentes dans la collection Francès. Par le biais de ces ateliers, les élèves découvrent l’histoire et les expérimentations de ces artistes, souvent binationaux tant les migrations culturelles les incarnent. Pascale Marthine Tayou crée des œuvres en chocolat, des objets du quotidien qu’il hybride et interprète pour croiser et interroger les regards entre continents africain et européen. Lynette Yadom-Boakye, quant à elle, peint en un jour des scènes du quotidien suspendues dans le temps.


Figure 1 : Pascale Marthine TAYOU, Poupée Pascale (Passeport Bantou 09), 2001, Cristal, chocolat, techniques mixtes, 60 x 25 x 18 cm, © collection Francès, Senlis

Le but pédagogique de cette saison est de faire découvrir des artistes méconnus du jeune public français, tout en créant un dialogue avec ces artistes et leur production. L’étude de leurs œuvres, dont la collection Francès se fait témoin, déplace un point de vue euro centré vers une vision polycentrique de l’art.

Figure 2 : Aimé Mpane Enkobo, Série On crève ici, 2007, Portrait gravé et peint sur bois : taille directe à l’herminette de panneaux de bois multiplexface aux modèles, acrylique, 31 x 32 cm, © collection Francès, Senlis

 

 

 

Image à la une : Lynette YIADOM-BOAKYE, A Quarter, 2013, Huile sur toile, 200x160cm, © Collection Francès, Senlis.

 

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1% artistique autour de l’oeuvre d’André Borderie au Lycée Amyot d’Inville, Senlis – Séance 3

1% artistique autour de l’oeuvre d’André Borderie au Lycée Amyot d’Inville, Senlis – Séance 3

Les élèves ont présenté individuellement leurs projets de mise en valeur de l’œuvre d’André Borderie. Planches d’inspirations, dessins, croquis, peintures, recherches, collages… ont traduit leurs réflexions. Toutes ont reflété une volonté de s’approprier l’œuvre, d’en faire un espace de rencontre, un point de rendez-vous. La mise en lumière est un axe clé pour valoriser l’œuvre, bien pointé par les élèves tant pour l’intérieur que depuis l’extérieur de l’établissement.

Un cheminement est aussi souvent proposé, suggérant une déambulation autour de l’œuvre, avec un mobilier urbain. Quelques élèves ont placé le cartel de l’œuvre au cœur de leur projet de création.

Après avoir vu l’ensemble des travaux proposés par les élèves, les éléments récurrents se sont dégagés et la réflexion s’est portée sur les besoins nécessaires à la réalisation d’un projet commun et pérenne.

En 5 étapes :

  • Traitement de la végétation – sélectionner les végétaux qui peuvent rester autour de la sculpture et ceux qui doivent être enlevés pour permettre sa lisibilité dans une cohérence globale, à réaliser avec les agents techniques du lycée ;
  • Pose d’un gazon résistant suite aux modifications du paysage ;
  • Éclairage de l’œuvre – installation de projecteurs autour de l’œuvre, favorisant un système à énergie solaire si possible ;
  • Création et installation de mobiliers / bancs aux abords de l’œuvre
  • Signalétique: fabrication et installation du cartel de l’œuvre

 

Une exposition en préparation

A travers l’étude de l’œuvre d’André Borderie et les recherches réalisées par les élèves, une exposition prendra place dans la galerie de l’établissement en avril, présentant les études préparatoires, maquettes et photographies.

Les élèves se répartissent les phases de préparation comme suit :

  • Groupe 1 : présentation du projet,
  • Groupe 2 : 1% artistique,
  • Groupe 3 : biographie de l’artiste,
  • Groupe 4 : cartel et présentation de l’œuvre

L’ensemble constituant la médiation de l’exposition et du projet.

Le prochain rendez-vous aura lieu sur le terrain, face à l’œuvre, avec les agents techniques du lycée, pour lancer la première étape : redonner de la visibilité à l’œuvre d’André Borderie.

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La couleur – PEPS, CFA Agricole du Paraclet à Cottenchy

Françoise pour l’œuvre contemporaine accompagne une classe du CFA Agricole du Paraclet à Cottenchy dans la construction d’un projet individuelle autour du thème de « L’impact de la couleur sur le regardeur ». Par la découverte de l’histoire de l’art à travers des œuvres d’artistes dits « coloristes », les trois séances, toutes de quatre heures, ont pour but final la présentation individuelle d’un tableau de visualisation dans une volonté de donner des couleurs à son avenir.

1erséance – Lundi 16 Novembre 2020 : Lors de cette première rencontre, les élèves ont pu découvrir une histoire des arts à travers les enjeux de la couleur. Puis les lycéens, individuellement, ont été amenés à chercher images et couleurs pour la production d’un tableau de visualisation.

Composée d’une première partie théorique, les élèves ont bénéficié d’une présentation du partenaire culturel Françoise pour l’œuvre contemporaine. Ils ont pu comprendre les différentes actions que l’association réalise aux côtés des artistes (expositions, concours, résidences d’artistes, résidences internationales…). Puis, afin d’éveiller leur regard sur l’art, une présentation d’œuvre de l’antiquité à nos jours leur ont été montrées, questionnées et commentées afin de comprendre les symboliques des couleurs.

 

 

La séance s’est poursuivie, par une deuxième partie pratique. Dans la salle informatique, les élèves ont commencé leurs recherches de visuels (images, photos personnels …) pour leur tableau de visualisation. L’idée étant qu’ils se projettent dans leur avenir, professionnel ou personnel, et qu’ils retranscrivent par l’image et la couleur leurs aspirations profondes. Ce mood boardrevisité leur permettra d’avoir une vision d’ensemble de ce qu’ils désirent mettre en place dans leur futur.

 

2èmeséance – Lundi 7 Décembre 2020 : Toujours dans cette volonté de leur faire découvrir et se questionner face à un domaine jusqu’ici peu familier pour les jeunes garçons, cette deuxième visite auprès de cette classe du lycée agricole du Paraclet à Cottenchy a été l’occasion de continuer la découverte de l’histoire de l’art, des couleurs et des termes les caractérisant. Tout en élaborant leur tableau de visualisation.

 Durant les deux premières heures, une approche de la couleur dans la photographie leur a été apportée. Puis dans la continuité de compréhension de la couleur, un apport théorique sur la définition des termes caractérisant les couleurs (dégradé, saturation, teintes, nuances …) a été étudié, afin de développer leur sensibilité, leur imaginaire et leur esprit critique à l’oral.

La séance s’est poursuivie, une fois encore en salle informatique par la découverte de CANVA pour réaliser leur tableau de visualisation à partir des visuels enregistrés lors de la première séance. Toujours avec pour idée principale, de retranscrire leur projection dans leur avenir professionnel ou personnel par une couleur.

 

3èmeséance – Lundi 4 Janvier 2020 : Cette dernière séance auprès des jeunes garçons a permis de conclure cette introduction à l’histoire de l’art dans l’intention d’enrichir, compléter ou souligner leurs apports visuels personnels. Cela a donné lieu à la présentation finale de leur tableau de visualisation, chacun ayant quelques minutes pour la réaliser.

Afin de conclure cet atelier avec les lycéens, un échange a eu lieu autour de la correspondance entre couleur et musique, tous deux des éléments provocateurs d’émotions. L’idée principale était de leur montrer que la couleur inspire différents arts, mais aussi qu’une correspondance existe entre ces arts. La musique a inspiré beaucoup de peintres tout au long des époques. Et afin d’en illustrer son rythme, ses résonnances, ses répétitions les peintres comme Vassily Kandinsky, Paul Klee ou le couple Sonia et Robert Delaunay ont utilisé les formes et les couleurs pour véhiculer des sensations et bouleverser l’espace de la toile.

Enfin, les dernières heures furent dédiées à la restitution de leurs tableaux de visualisation, devant leurs camarades. Les émotions provoquées par les œuvres présentées se sont répercutées dans certains travaux.

 

 

 

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La minute de l’Esprit

La minute de l’Esprit

La Fabrique de l’Esprit vous souhaite ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Qu’elle soit riche en découverte et en art, La minute de l’Esprit vous est proposée pour vous partager les missions qui ont à coeur de créer le lien avec l’art.

Un programme à découvrir sur lafabriquedelesprit.fr, youtube et les réseaux sociaux.

 

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L’oeil éclos #22

L’oeil éclos #22

Terence Koh, Untitled (white head), 2006, © Collection Francès

Une boîte en verre renfermant un crâne blanc, la bouche grande ouverte. Que symbolise-t-il ? Une personne ? Une société ? Une revendication ? Il n’y a aucun indice, aucun détail qui ne réponde à la question. Pourtant, l’artiste a fait le choix de représenter ce crâne la bouche grande ouverte, percé, laissant entrevoir la lumière à travers le verre. Un cri puissant, mais étouffé dans sa cage de verre, ainsi inaudible pour le spectateur.

Tout ici est fragile. De la boîte en verre, à ce crâne blanc. Théâtralisé, tout peut basculer au moindre mouvement, se briser. Une tension qui se répète dans cette fragilité. On peut sentir que les vibrations d’un trop grand cri pourraient casser cette boîte et ce crâne. Ainsi, sommes-nous capables de nous séparer de notre environnement, constitué par notre quotidien, par nos habitudes ? Sommes-nous prêts à briser ce verre ?

Réalisée en 2006, cette œuvre de Terence Koh fait écho aux sujets d’actualité que nous traversons. Nous retrouvons le sujet de l’enfermement. Libre et à la fois confiné dans cet écrin de verre. Ce memento mori moderne nous invite à nous interroger sur notre relation avec notre environnement. Cette phrase latine traduite par « Souviens-toi que tu es mortel », illustrée par les artistes dès le XVIIème siècle, nous plonge dans une réflexion sur notre propre existence. L’individu se transforme continuellement. Or cette conscience individuelle n’est pas toujours en accord avec l’environnement qui nous entoure.

Cette boîte est close, mais transparente, se fondant dans l’espace où elle se trouve. Nous sommes liés à tout ce qui se passe dans notre quotidien et dans notre environnement : il fait partie de nous. Sa préservation est vitale ainsi un équilibre doit être trouvé. L’impact d’un mouvement sur le verre influe sur le crâne, à l’instar de notre relation avec l’environnement. Pour notre survie, il faut préserver notre entourage et cela ne peut se faire qu’à travers l’attention portée aux autres, une douceur et une sensibilité quotidienne.

Ainsi, je trouve ici que Terence Koh, nous met face à une tête construite de peu et pourtant avec une forte portée symbolique. Ce choix de la simplicité, nous permet en tant que regardeur, de nous interroger plus librement sur l’œuvre, il simplifie son appropriation, et interpelle métaphoriquement sur notre environnement et sa préservation. Cette œuvre permet de nous arrêter et de prendre du recul. De nous questionner sur la fragilité de l’être. Nous sommes face à une métaphore de nous–même en somme. Une réflexion particulièrement intéressante qui peut faire écho à l’œuvre de Benoît Maire, Socrate 2, placée à proximité.

Retrouvez l’article dédié à l’artiste sur le site de la Fondation Francès 

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#Vendredi Lecture – Les femmes artistes sont dangereuses

#Vendredi Lecture – Les femmes artistes sont dangereuses

Laure Adler & Camille Viéville, Les femmes artistes sont dangereuses, Flammarion, 2018

 

« Elles sont artistes et elles le revendiquent. Histoire d’un combat qui est loin d’être terminé « 

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir un ouvrage choisi dans le centre de documentation de l’association. Ce livre est écrit par deux femmes. Elles ont comme volonté commune de rendre hommage au courage de ces femmes artistes pour avoir osé défier les règles sociales afin de proposer une vision du monde propre à chacune de leur sensibilité. Avec ce titre, les auteures interpellent le lecteur en positionnant les femmes artistes comme « dangereuses ». Cela nous questionne sur la place que nous accordons aux femmes dans notre connaissance de l’art.

 

Longtemps l’histoire de l’art a été pensée et écrite par des hommes. Elle portait sur des œuvres créées par des hommes, ainsi l’image et la représentation de la beauté étaient conçues par les hommes. Aujourd’hui, ce regard sur la femme semble évoluer et permet de redonner une place légitime à la femme artiste. En effet, de plus en plus d’exposition peuvent être consacrées aux femmes et les musées ont cette volonté, plus forte, de faire découvrir des artistes trop longtemps oubliées. Mais cette évolution n’est pas ancrée dans les mentalités ainsi que dans l’histoire de l’art où il subsiste toujours un certain paradoxe dans la transmission et la compréhension des œuvres réalisées par un homme ou une femme.

 

L’ouvrage dresse le portrait d’une cinquantaine de femmes, toutes artistes, mais à des périodes différentes. De la Renaissance à nos jours, on y retrouve des femmes qui change notre regard, celui du regardeur, mais surtout, celui des artistes masculins ayant pour habitude de représenter la femme. Nous retrouvons des artistes connus du grand public comme Sonia Delaunay ou Niki de Saint Phalle mais d’autres, pourtant importantes pour leurs époques, mais oubliées au fur et à mesure que le temps passe comme par exemple Mary Beal, première et grande portraitiste d’Angleterre. Dans cette chronologie des portraits, nous comprenons que l’art ne se décrète pas mais qu’au contraire il s’invente et peut transcender les catégories.

 

Notes sur les auteures :

De livre en livre, Laure Adler met en avant la femme dans l’histoire de la culture. Ainsi on retrouve dans la même collection, différents ouvrages qui illustrent l’importance de la femme et sa place à travers différentes problématique notamment avec Les femmes qui écrivent vivent dangereusement (2007) ou Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses (2011). Pour cet ouvrage, Laure Adler a co-écrit avec Camille Viéville, doctorante en histoire de l’art, spécialisé en art moderne et contemporain.

 

 

Par Ynes, en service civique Recherche et documentation.

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L’oeuvre monumentale et le 1% artistique – Projet éducatif autour de l’oeuvre d’André Borderie au Lycée Amyot d’Inville

L’oeuvre monumentale et le 1% artistique – Projet éducatif autour de l’oeuvre d’André Borderie au Lycée Amyot d’Inville

La Fabrique de l’Esprit accompagne, avec l’artiste senlisien Clément Borderie, le lycée Amyot d’Inville de Senlis dans la redécouverte d’une oeuvre monumentale réalisée par André Borderie dans le cadre du programme 1% artistique dans l’enceinte du lycée. L’oeuvre peu documentée et peu visible doit être valorisée et être rendue plus familière et accessible aux élèves du lycée et usagers quotidiens de l’établissement.

Doté d’une formation spécialisée dans les métiers d’art, le lycée propose aux élèves d’accomplir un travail de documentation, de valorisation et de préservation de l’oeuvre en acier corten.

Le lundi 12 septembre se tenait la première rencontre entre les élèves de première et terminale, la Fabrique de l’Esprit et Clément Borderie. Un projet en 5 étapes avec pour conclusion une exposition des travaux réalisés durant le projet par les élèves et les agents techniques impliqués.

Durant cette première séance, les élèves se sont confrontés à l’oeuvre et ont décryptés sont environnement direct, sous la végétation.

Matinée : Au lycée Amyot d’Inville, présentation des partenaires et présentation théorique sur le travail d’André Borderie et son histoire par Clément Borderie ; découverte de l’oeuvre in-situ et recueil des premières impressions, réalisation de croquis et notes par les élèves.

Après-midi : Visites autour de l’oeuvre d’André Borderie guidées par Clément Borderie

  • Exposition André Borderie à la Galerie Gilbert Dufois, Senlis

La galerie Gilbert Dufois expose jusqu’au 17 octobre des dessins et peintures d’André Borderie. L’exposition dévoile l’importance pour l’artiste de travailler en commun avec des artisans sur des projets monumentaux. Ses peintures, qui étaient peu montrées, sont pourtant au coeur de sa carrière artistique et révèle une volonté de recherche constante sur les matières chromatiques.

L’exposition est visible jusqu’au 17 octobre 2020.

 

  • Exposition des tapisseries d’André Borderie au prieuré Saint Maurice : découverte du travail de lissier

Clément Broderie explique ici l’importance du travail de la tapisserie dans la carrière artistique de son père. Ce dernier se tourne vers la conception de la tapisserie dans les années 1950. Nous retrouvons le jeu important de la lumière par des motifs abstraits, ici interrogés sur une autre matière qu’une toile, au regard de celles présentées à la Galerie Gilbert Dufois. L’exposition se dote ici d’un documentaire réalisé par le petit fils d’André Borderie, Maxime Borderie,  qui interroge et décrypte ce travail de tissage. Un échange constant entre les élèves et Clément Borderie à été réalisé afin de pouvoir comprendre au mieux la confection des dix-sept tapisseries ici exposées. De plus, ce dernier ayant lui même travaillé dans la confection de la tapisserie a pu ainsi expliquer les techniques, horizontales et verticales, aux élèves mais aussi l’importance des cartons de grandeur qui sert de maquette pour le lissier. Les élèves curieux, incités par leurs professeurs, ce sont aussi questionnés sur le rendu de ses tapisseries dans ce lieu d’exposition différent d’une galerie.

L’exposition est visible jusqu’au 20 octobre.

 

 

  • Visite de l’atelier d’André Borderie : découverte de l’atelier, des maquettes, histoire et évolution du travail de l’artiste

Entre explications et anecdotes sur le travail de son père, Clément Borderie aborde dans cet espace de travail mais aussi de vie, sa mère elle-même artiste, importante et influente dans la carrière artistique de son mari. La visite de l’atelier permet de découvrir diverses maquettes, peintures, photographies et notes, en lien avec les projets monumentaux des commandes publiques, et ainsi les élèves ont pu faire un lien avec ce qui a été vu le matin même au lycée.

 

 

 

 

 

André Borderie

Né le 20 décembre 1923, en Gironde et mort en octobre 1998 à Senlis.

André Borderie est peintre, céramiste, sculpteur et cartonnier de tapisserie. Un artiste complet dont ses premières oeuvres vont être influencées par les dessins et les peintures de Paul Klee. Son oeuvre fut emprunte de monumentalité, avec une recherche constante de l’espace et de la lumière, notamment par le prisme de la tapisserie. Ainsi en 1955, il intègre le groupe Espace dans une volonté de construire et d’imaginer l’art en milieu urbain, que l’on retrouve par la construction de fontaine ou de bas-reliefs.

En 1963, il obtient le prix de la Tapisserie Française avec Rue de la Paix, tissée aux Gobelins.

 

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JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 2020

JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 2020

La Fondation Francès ouvrira ses portes le samedi 19 et le dimanche 20 septembre 2020 à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Cette année, nous explorons la thématique « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ».

Plus que jamais, la culture s’offre à la jeunesse comme moyen d’apprendre, découvrir et surtout comprendre le monde.

Avec l’association La Fabrique de l’Esprit®, plusieurs animations seront proposées au coeur de la Fondation durant tout le week-end, de 11h à 19h.

 

  • Visite de la Fondation d’entreprise Francès  – Exposition C H A N G E

Samedi et dimanche, 11h à 19h. Visite de la Fondation en continu, entrée libre limitée à 4 personnes dans le respect des distanciations recommandées. Masque obligatoire et gel hydro alcoolique à l’entrée. 

 

  • Les actions éducatives de La Fabrique de l’Esprit®

Tout le week-end en continu, 45 minutes environ.

Accréditée par la Commission Nationale pour l’UNESCO, l’association La Fabrique de l’Esprit est reconnue pour la qualité pédagogique et la richesse scientifique de ses programmes. L’occasion pour ces Journées Européennes du Patrimoine de présenter le panel de ses actions éducatives : des interventions en milieu scolaire en passant par les cours d’histoire de l’art d’initiation et d’approfondissement, la Fabrique est aussi engagée auprès des artistes en mettant en valeur leurs travaux lors de résidences créées à la carte avec eux. Les projets à venir seront également révélés.

 

  • Parcours Patrimoine et art contemporain 

Samedi et dimanche, 11h et 16h. Réservation indispensable : cbarroqueiro@fondationfrances.com . Point de rendez-vous devant la fondation Francès. 

Deux parcours commentés à travers différents sites patrimoniaux de la ville de Senlis en regard d’oeuvres contemporaines. Le premier parcours propose de se pencher sur la Cathédrale Notre-Dame de Senlis dont quelques motifs et aspects architecturaux résonnent de manière évidente dans le travail de certains artistes contemporains. Puis enfin, un parcours entre l’ancienne Gare de Senlis et les silos ValFrance, pour aborder le patrimoine industriel de la ville et faire le parallèle avec l’art contemporain qui investit ces lieux chargés d’histoire, trop souvent desertés.

 

  • Découvrir l’histoire de l’art

Samedi et dimanche, 11h et 14h. Réservation indispensable : cbarroqueiro@fondationfrances.com . Cours dispensé à la fondation Francès. 4 personnes maximum.

Découvrir l’histoire de l’art à travers un cours gratuit sur l’Art et le Vivant avec les oeuvres de l’artiste français Clément Borderie à l’appui. Ce moment privilégié offre la possibilité d’explorer les propositions que l’association La Fabrique de l’Esprit présente pour son programme de cours d’histoire de l’art, allant de l’initiation au perfectionnement. En particulier un projet en-cours avec le lycée des métiers Amyot d’Inville (Senlis).

 

 

 

 

 

 

 

Depuis 2016, l’association « La Fabrique de l’Esprit » développe et anime un programme artistique et éducatif illustré et inspiré par les oeuvres de la collection Francès pour offrir un programme de cours d’histoire de l’art et proposer des projets pédagogiques aux établissements scolaires. Très impliquée dans les actions éducatives,  La Fabriquefait partie des 17 Clubs français pour l’UNESCO depuis 2017.La Fondation Francès installée à Senlis depuis 2009, convoque des oeuvres d’art contemporain en son espace d’exposition. Enfin l’association Françoise pour l’œuvre contemporaine engage cette année la structuration et l’animation d’un collectif d’acteurs culturels qui défendent ensemble la singularité de leur territoire.

 

 

INFORMATIONS IMPORTANTES

 

Recommandations sanitaires : masque obligatoire, désinfection au gel hydro-alcoolique à l’entrée de la Fondation. Les mesures nécessaires sont mises en œuvre afin de permettre la visite des lieux et la participation aux activités dans le respect des recommandations sanitaires en vigueur pour limiter la propagation du COVID-19.

Nous vous remercions pour votre compréhension.

 

La visite de la Fondation est limitée à 4 personnes maximum en même temps. Dernière entrée à 18h.

Les activités (cours d’histoire de l’art et parcours Patrimoine/Art contemporain) sont sur réservation obligatoire :

cbarroqueiro@fondationfrances.com

 

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES

 

Fondation d’entreprise Francès

27 rue Saint Pierre – 60300 Senlis

Informations et réservations : Cristina Barroqueiro cbarroqueiro@fondationfrances.com

+33 (0) 344 56 21 35

 

 

 

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